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Pourquoi les sites en santé mentale parlent-il toujours des mêmes maladies psychiques, et si rarement du trouble borderline ? Un témoignage de Muriel Rosset, Présidente de l’association.
Pourquoi, lorsque je parle de l’association CONNEXIONS FAMILIALES qui vise à faire mieux connaître le trouble borderline, me répond-on invariablement :
« Ah bon, parce que borderline, c’est une maladie ? Ce n’est pas juste quelqu’un d’un peu sur les bords, un peu limite ? D’ailleurs on est tous un peu limite quelque part, vous ne trouvez pas ? »
J’avoue que les deux noms courants pour cette maladie – TPL et borderline – n’aident pas à en comprendre l’importance.
Moi-même, qui ai mis tant de temps à obtenir un diagnostic pour mon proche malade, je n’ai pas fait attention lorsque la psychiatre nous a dit : « nous ne savons pas ce qu’a votre enfant, elle a certainement une personnalité limite, mais il est trop tôt pour en dire plus… »
« Personnalité limite », ça ne ressemblait pas à un nom de maladie. Il nous a fallu attendre plusieurs années pour avoir enfin une reconnaissance et annonce plus officielle de la maladie. Nous avons dû chercher par nous-mêmes des explications qui nous furent trop peu données à l’époque.
Aujourd’hui, je constate que la situation s’améliore sensiblement.
Néanmoins, les prises en charge spécialisées dans ce trouble sont extrêmement rares sur le territoire national et il y a encore beaucoup à faire.